La scénographie de KURIOS vous invite à l’intérieur d’un cabinet des curiosités saisissant, rempli d’objets insolites qu’a déniché le Chercheur lors de ses voyages.
Le concept scénographique de KURIOS entendait évoquer les débuts de l’ère industrielle, mais avec un déroulement différent, qui aurait amené la science et la technologie à prendre une dimension plus humaine.
L’espace scénique est dominé par deux énormes tours appelées « cabinets ». L’un porte sur le thème du son, l’autre, sur le thème de l’électricité. Ces cabinets servent de « capteurs d’ondes » et sont constitués de gramophones, de vieilles machines à écrire, d’ampoules électriques et de turbines, objets qui ont été récupérés dans des parcs à ferraille.
Pendant le numéro des contorsions et le tableau « Continent des mains », une main mécanique géante d’inspiration steampunk apparaît sur scène. Cet accessoire de 750 livres (340 kilos) est actionné par deux artistes à l’aide d’un pédalier et d’un mécanisme d’engrenage. La main mécanique est l’incarnation de l’éthique du « fait soi-même » et évoque la richesse et les matières de l’époque des plus grandes découvertes scientifiques.
Pour créer l’effet d’un vrai plancher de bois, les scénographes de KURIOS ont coulé de la silicone sur des planches de bois centenaires pour produire un moule maître. Ils ont ensuite versé du vernis dans le moule, appliquant vingt-six couches de peinture et de vernis transparent pour donner à chaque planche son riche fini.